J’imaginais que quand je serais en plein milieu de la formation, comme c’est le cas maintenant, je me serais levée tôt le matin, je serais allée courir une petite demi-heure pour voir le soleil se lever sur la rivière, puis j’aurais fait un peu de yoga/méditation à la maison ; j’aurais ensuite pris un petit déjeuner super équilibré et je serais partie le cÅ“ur léger au travail. Après ma journée productive de boulot, je serai allée dans un cours de yoga, en prenant soin de changer tous les jours de cours et de prof pour varier les styles. En rentrant j’aurais lu un chapitre de mon livre de yoga (au moins un différent par semaine), puis j’aurais relu mes cours et préparé ceux du prochain week-end de training. J’aurais sans aucun doute refait une brève séance de yoga avant d’aller me coucher – tôt, évidemment. Bref, mon plan idéal était parfait, je serais devenue en quelques semaines un yogini hors-pair.
Force est de constater que je suis loin de ce plan idéal, et que mes envies de super discipline et de vie saine et bien réglée sont confrontées au principe de réalité, à savoir mes vraies excuses et autres bonnes raisons pour parfois oublier ce plan parfait et à le remettre à plus tard, tout ça parce que :
- des copines me proposent une soirée, et comme chacun le sait, passer du temps avec ses amies – en buvant du vin rouge et en mangeant de la charcut’ – est la meilleure chose à faire après une journée de boulot. Le yogini est un être social.
- il fait super beau, c’est dimanche apres-midi, le début du printemps, je peux zapper le cours de 18 heures pour me promener dehors, et être en communion avec la nature, c’est une autre façon de faire du yoga, non ?
- le réveil sonne bien trop tôt ! Je ne vais pas me lever alors qu’il fait encore noir – c’est la faute au changement d’heure.
- … et je suis bien trop fatiguée le soir après 23 heures pour faire 10 minutes de méditation… mais par contre, je vais regarder une série, ça va me détendre.
- j’ai mal au genou/cou/cheveux (au choix) et au nom du respect pour mon corps, je ne vais pas le mettre à rude épreuve.
Promis je commence demain à m’attaquer au plan idéal…
Le texte de la citation est extrait de Light on Yoga, de B.K.S. Iyengar dont je vous parle très bientôt – enfin, a priori…
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