5 questions pour commencer la méditation

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Méditer… j’ai toujours trouvé que le mot était mystérieux et que cette activité était pleine de promesses. Mais rester assise dans le calme et profiter du moment présent n’avait jusqu’à présent jamais été mon fort. Heureusement, l’un des bénéfices de la formation de yoga a été de me donner petit à petit goût à la méditation. Voici 5 questions/réponses pour commencer.

1 – Est-ce qu’il faut rester immobile quand on médite ?

Il faut trouver une position confortable et pas trop passive : on veut rester éveillé ! J’aime bien m’asseoir sur un bloc, avec un coussin par-dessus, les jambes croisées, les mains posées sur les cuisses. Avant de commencer, j’étire les bras, le cou, et je trouve une position où je me sens bien, et je ne suis pas recroquevillée : le bas du dos est légèrement cambré, les épaules sont roulées vers l’arrière, et la tête s’allonge vers le ciel. Si jamais je ne me sens plus très à l’aise, que j’ai des fourmis dans les jambes ou une irrésistible envie de me gratter, je ne vais pas me figer à tout prix et finir par perdre toute concentration. Le mieux dans ce cas, c’est de bouger franchement, puis se repositionner et retourner dans l’état méditatif.

2 РQuels sont les b̩n̩fices de la m̩ditation ?

Le mental est un outil très précieux, mais il peut aussi s’avérer être un terrible ennemi. Le nombre de pensées qui nous traverse est impressionnant et on met parfois toute notre énergie à les suivre. C’est fou à quel point on peut parfois se laisser diriger par celles-ci, surtout quand elles tournent en boucle : ça ne nous aide pas à être concentré dans nos activités de la vie de tous les jours. Il faut canaliser l’esprit, et la méditation le permet.

3 – Est-ce que méditer, c’est « faire le vide » ?

Les pensées nous traversent malgré nous et essayer de « faire le vide » pendant même 10 secondes est compliqué, voire impossible : on ne cherche pas ce genre de rigidité intérieure dans la méditation. Au contraire, il faut regarder les pensées qui nous traversent et les laisser filer. Une de mes profs dit de « Laisser passer le train des pensées« . Méditer, c’est observer ce qui me traverse, et d’une certaine façon, c’est observer tout ce qui pose problème : je le vois, je médite dessus… et ça se dissous. La méditation procure un état d’équilibre, un espace où le bavardage mental se tait.

4 – Mais alors, qu’est-ce qu’on fait quand on médite ?

On est dans une certaine immobilité, mais on ne fait pas rien, le corps n’est pas tout mou, et on n’est pas en train de s’endormir. Parfois, dans la méditation, je respire en conscience et amplement. Je scanne mon corps, je prends note des endroits tendus ou douloureux, puis je me détends. D’autres fois je visualise un paysage apaisant, ça m’aide à calmer l’esprit. Quand on est en cours, la méditation peut parfois être guidée, avec le prof qui parle et propose des images, des exercices de respiration, ça peut aider.

5 РM̩diter les yeux ouverts ou les yeux ferm̩s ?

On peut essayer de méditer les yeux ouverts, avec un regard doux – ce qui ne veut pas dire les yeux mi-clos, juste un regard pas figé. Perso, je trouve ça encore trop dur : je me mets à loucher et fixer un point, tout le reste devient flou. Je pourrais peut-être y arriver si j’étais face à la mer, mais pour l’instant chez moi ou dans un studio de yoga, ça ne marche pas. Je préfère fermer les yeux, ça me permet d’être plus concentrée. Le mieux est sans doute pour chacun d’essayer ce qui lui convient le mieux… et de varier d’une fois à l’autre.

Il existe plusieurs méthodes de méditation à expérimenter.

J’ai commencé depuis le 1er mai un « challenge » : 5 minutes de méditation par jour. Ca peut sembler énorme pour certains, rien du tout pour d’autres, moi ce qui me plaît, c’est surtout la régularité. Si vous voulez y participer, ça se passe sur Facebook : 30 day yoga challenge.